Futur programme spatial américain

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Message Lun 24 Juil 2017 - 20:17


montmein69 a écrit:Il y a d'ailleurs un Fil spécifique sur le projet de LM
Qui d'autre pourrait être un concurrent sérieux ? (on aura un Fil par industriel candidatant ?)

Je pense qu'il serait intéressant d'avoir un fil par candidat si, pour chacun, l'actualité est assez fournie.
Wait and see....

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Message Ven 28 Juil 2017 - 21:28


La NASA a rendu publiques les raisons de sa décision de maintenir EM-1 inhabitée :

https://assets.documentcloud.org/documents/3902465/EM-1-Crew-Study-Results-Signed.pdf
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Message Ven 28 Juil 2017 - 22:55


David L. a écrit:La NASA a rendu publiques les raisons de sa décision de maintenir EM-1 inhabitée :

https://assets.documentcloud.org/documents/3902465/EM-1-Crew-Study-Results-Signed.pdf
Orion n'aurait toujours pas d'"Active Abort System" !?!
Je croyais que Orbital-ATK avait fait sa démonstration, et qu'il ne restait plus qu'à faire la démo avec capsule d'ici 1 mois. Tout serait dans les temps pour que EM-1 ait son système fonctionnel.
https://www.nasaspaceflight.com/2017/07/orion-undergoing-pre-mission-testing-denver/
Ça ressemble plus à un faux argument, pour s'enlever de la pression avec EM-1::scratch:
La démarche démontre cependant de la sagesse et prudence, tout en se donnant de l'expérience. Il ne resterait que quelques tests de qualifications à faire au LAS entre EM-1 et EM-2.
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Message Sam 29 Juil 2017 - 13:15


Arès F a écrit:
Je croyais que Orbital-ATK avait fait sa démonstration,

:scratch: En quoi Orbital-ATK est-il concerné dans le LAS (Launch Abort System ) d'Orion ?
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Message Sam 29 Juil 2017 - 13:41


montmein69 a écrit:
Arès F a écrit:
Je croyais que Orbital-ATK avait fait sa démonstration,

:scratch: En quoi Orbital-ATK est-il concerné dans le LAS (Launch Abort System ) d'Orion ?

Orbital-ATK est le sous-traitant le cet élément.

https://www.space.com/37218-orion-abort-engine-test-success.html
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Message Sam 29 Juil 2017 - 14:43


Le 1er test du moteur d’abandon au lancement a été réalisé le 15 juin

Le cone de protection d'Orion qui le protège lors du lancement est actuellement au Glenn Research Center de Plum Brook Station pour des tests d'acoustique.

Futur programme spatial américain - Page 3 Screen85

Futur programme spatial américain - Page 3 Screen84

Futur programme spatial américain - Page 3 Screen83

Ensuite le tout devrait être intégré pour un essai d'abandon au lancement, mais pas avant début 2018 je pense.

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Personnellement, j'attends aussi un véritable projet pour Venus. J'espère que le nouveau directeur de la Nasa sera entreprenant avec des projet ambitieux. Il paraît que le budget 2018 de la Nasa sera de 19 milliards de dollars, il me semble que ça autorise un certain nombre de choses.

http://www.boursorama.com/actualites/trump-nomme-un-ancien-de-l-aeronavale-a-la-tete-de-la-nasa-1542de08cba315fc4c1ac27a03119882
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http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-echantillons-martiens-nasa-veut-ramener-terre-ici-2031-37400/

Un retour d'échantillon aux alentours de 2028 en low cost pour la Nasa ?
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katalpa a écrit:http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-echantillons-martiens-nasa-veut-ramener-terre-ici-2031-37400/

Un retour d'échantillon aux alentours de 2028 en low cost pour la Nasa ?

Je vois très mal comment une mission de retour d'échantillons martiens pourrait être qualifiée de "low cost"...  :scratch:
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Dans le cadre d'une réunion/conférence à la "Rice University" début septembre, des indices qui semblent concordants montreraient que la décision de ré-orienter le plan de mission de la NASA vers un retour sur la Lune est bien "dans l'air".

https://arstechnica.com/science/2017/09/nasa-center-director-if-trump-pivots-to-the-moon-were-set-up-to-do-it/

Now, however, key Trump appointees are beginning to talk about sending humans to the Moon before Mars. The administration's choice to serve as executive secretary of the National Space Council, Scott Pace, favors a return to the Moon. So does Trump's choice to lead NASA, Jim Bridenstine. It seems likely that, at some point, NASA's human destination will switch from "Mars" to the "Moon, then Mars," echoing the space policy first established during the administration of George W. Bush.

Cela ne pré-suppose pas la décision qui sera prise par le Congrès pour définir la feuille de route de la NASA ... mais on sait comment soufflent les vents dominants du côté des hommes du Président.

A force de volte-faces: G.W Bush et la Lune (programme Constellation en 2004) ....  B. Obama qui suspend Constellation en 2010 et ré-oriente vers le Beyond / Deep Space ... on pourrait avoir D. Trump qui revient à la case départ de la destination lunaire en 2018.

Le slogan "Moon, then Mars" sonne bien et permet de maintenir une fibre d'espoir pour ceux qui se languissent de la première mission habitée martienne ....  mais le financement de la première destination se traduira probablement par un glissement dans un avenir encore plus lointain de la deuxième.
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L'Université Rice avait accueillie Kennedy pour son discours "We choose to go to the moon" le 12 Septembre 1962. Le lieu choisi pour parler du retour sur la Lune est fort en symbole.

Aucune information sur le fait que la réunion ai eu lieu également un 12 Septembre, mais ce serait cocasse.
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Vadrouille a écrit:L'Université Rice avait accueillie Kennedy pour son discours "We choose to go to the moon" le 12 Septembre 1962. Le lieu choisi pour parler du retour sur la Lune est fort en symbole.

Aucune information sur le fait que la réunion ai eu lieu également un 12 Septembre, mais ce serait cocasse.

Cela semble bien être dans le cadre du 55ème anniversaire de ce discours ..... donc c'est du symbolique puissance XXL :lol!:

https://spacepolicyonline.com/events/apollo-13-astronaut-fred-haise-speaks-at-rice-univ-sept-12-2017-houston-tx/

The speech will be followed by a brief conversation on the future of the space program by Haise, Johnson Space Center director and former astronaut Ellen Ochoa, and David Alexander, Director of the Rice Space Institute.
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Et bien voilà, le 12 Septembre était justement la raison d'être de cette conférence ! :cheers:

55 ans. Seuls nos anciens peuvent se souvenir d'un tel moment (Pas vrai Astro-notes ? :D )
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montmein69 a écrit:Dans le cadre d'une réunion/conférence à la "Rice University" début septembre, des indices qui semblent concordants montreraient que la décision de ré-orienter le plan de mission de la NASA vers un retour sur la Lune est bien "dans l'air".

https://arstechnica.com/science/2017/09/nasa-center-director-if-trump-pivots-to-the-moon-were-set-up-to-do-it/

Comme à l'époque de Bush, je pense qu'un retour sur la Lune n'est pas une mauvaise chose, mais cela est conditionné par ce qu'on y fera et du temps et de l'énergie qu'on y consacrera. Si on dit Moon, then Mars, on ne peut raisonnablement envisager qu'on va créer un "Moon Village" comme le demande le patron de l'ESA, avec toute l'infrastructure qui va avec. 
Le risque, c'est bien entendu de faire une grosse mission lunaire, qui s'éternise, et qu'en fin de mission lunaire, on soit encore très loin d'une mission martienne ... et d'ailleurs aussi d'un Moon Village digne de ce nom.
Ce qui est intéressant, c'est de voir les études qui tentent de montrer les avantages de préparer un voyage martien en faisant d'abord des missions lunaires. Et donc, ce qui est frappant, et qu'il faut bien comprendre, c'est qu'une mission lunaire évite un grand nombre de technos qu'il faut développer et tester pour la mission martienne. En voici quelques unes :
- Habitat spatial interplanétaire de longue durée
- Insertion en orbite planétaire, que ce soit par aérocapture ou pas (pas le même delta V que pour la Lune, donc pas les mêmes moteurs)
- Entrée, descente et atterrissage sur une planète avec une atmosphère et une gravité spécifique.
- Production de carburant en exploitant l'atmosphère
- Décollage et insertion en orbite à partir d'une planète avec atmosphère et gravité spécifique
- Système de propulsion pour le retour adapté à un gros habitat interplanétaire (une capsule ne suffit pas)
- Scaphandre adapté à la planète
La mission lunaire apporte une expertise sur plein de choses, notamment organisationnelles, mais quand on voit ce qu'elle n'apporte pas, il est difficile de prétendre qu'une mission lunaire soit incontournable pour préparer la mission martienne. Il faut être honnête, après la mission lunaire, Mars sera pratiquement toujours à 10-15 ans de préparation supplémentaire, on ne gagne pas grand chose du point de vue temporel. Et du point de vue financier, c'est pareil, vu ce qu'il y aura à développer et tester, l'effort sera toujours du même ordre. 
En plus, il ne faut pas négliger non plus les difficultés et le coût d'un séjour prolongé sur la Lune. Dans mon dernier papier présenté en conférence, j'avais justement effectué une comparaison des besoins mission lunaire / mission martienne lors des séjours de 3 à 10 ans et plus. Pour une mission lunaire de longue durée, on se rend compte que les besoins de masse initiale en orbite basse sont du même ordre que ceux d'une mission martienne, d'autant plus qu'il n'y a pas d'eau facilement exploitable sur la Lune. Bref, la relative facilité des  missions Apollo est trompeuse : la mission lunaire de longue durée est aussi difficile et couteuse qu'une mission martienne. 
Pour toutes ces raisons, il parait judicieux de limiter la mission lunaire à un séjour court ou alors il faut arrêter de citer Mars comme étant un objectif de mission associé.


Dernière édition par Argyre le Ven 22 Sep 2017 - 21:10, édité 1 fois
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Je suis d'accord avec cette argumentation qui montre que le retour sur la Lune ne résoudra pas (et de loin) les challenges techniques à remplir pour aller sur Mars. Donc qui reportera le premier pas sur Mars au minimum à 15 ans après une implantation "légère" sur la Lune (missions courtes, pas d'implantation permanente).

La raison de ce retour me parait être pour partie la volonté de faire un acte marquant pendant la première ou deuxième mandature de D. Trump. L'exploit étant finalement plutôt mesuré (car déjà fait) , mais les images et la couverture médiatique feront un écho amplificateur au "America toujours first".
L'autre raison pourrait bien être de servir aussi de tremplin pour lancer l'activité commerciale privée sur la Lune. Avec quelques contrats signés par la NASA, le Privé se sentirait soutenu et aurait l'assurance de rentrées financières. Cela suffira-t-il à créer une industrie rentable pour des activités commerciales .... sans que la NASA ne joue son rôle de béquille de façon durable, je dois dire que j'ai des doutes.
Et dans le cas où la NASA devrait maintenir une activité lunaire longue en appui du Privé..... alors Mars ..... sera "pour dans 25 ans" en version non-stop. :(
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Mais qu'est ce que c'est : une activité commerciale sur la Lune ? Tourisme, exploitation minière (de quoi ?), implantation de relais de communications (optique ou radio électrique), implantation militaire (arsenaux atomiques ou chimiques dangereux et difficiles à garder sur Terre), implantation d'une base de départ pour le "beyond", implantation de labo de recherche ou production sous faible pesanteur, et tout ce que je n'imagine même pas un peu.  :scratch:
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Astro-notes a écrit:Mais qu'est ce que c'est : une activité commerciale sur la Lune ? Tourisme, exploitation minière (de quoi ?),

Ya beaucoup de Thorium, de l'Uranium aussi. Des Terres rares pour faire des circuits électroniques et des batteries... Ya pas mal de trucs en fait sur la Lune.
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@Akwa, les produits dont tu parles ont-ils fait l'objet d'observations directes avec les centaines de kilo de terre lunaires ramenées par le programme Apollo et même (dans une moindre mesure) Luna où est-ce une suspicion aux vues des observations superficielles soit par des sondes au sol sélène ou par des observations satellitaires en orbite lunaire ?

Je ne me souviens pas qu'une quelconque mission humaine ou robotisée ait creusé à plus de un ou deux mètres de profondeur sur le sol lunaire (?) alors tous ces produits seraient-ils en surface ?
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Akwa a écrit:Ya beaucoup de Thorium, de l'Uranium aussi. Des Terres rares pour faire des circuits électroniques et des batteries... Ya pas mal de trucs en fait sur la Lune.

Thorium: aucun intérêt, on extrait actuellement plus que nécessaire pour produire toute l'électricité mondiale. Il est considéré comme un déchet minier encombrent.

Uranium: même chose que le thorium. De plus on peut l'extraire de l'eau de mer (de façon durable) pour moins chère.

Les terres rares: c'est une erreur classique que de croire que les métaux issus des terres rares sont rares. Les "problèmes" d’approvisionnement actuel sont dus au dumping environnemental de la Chine (extraction dans des conditions inacceptables ailleurs).
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montmein69 a écrit:Je suis d'accord avec cette argumentation qui montre que le retour sur la Lune ne résoudra pas (et de loin) les challenges techniques à remplir pour aller sur Mars. Donc qui reportera le premier pas sur Mars au minimum à 15 ans après une implantation "légère" sur la Lune (missions courtes, pas d'implantation permanente).

Qu'importe si aller sur la Lune ne résoudra pas les problèmes d'une mission martienne, puisque de toute façon, il n'existe aucune volonté politique de mission martienne habitée. Au point que même la fusée présentée au début comme le premier chainon vers Mars (SLS) est aujourd'hui l'objet de spéculation quant à son utilisation. Enfin, le programme Constellation date de 2004, et il annonçait le "beyond", parait-il... Presque 15 ans plus tard, on n'en est toujours au même point. Mars, je n'y crois pas une seconde. Quant à la Lune, ce n'est pas non plus la première fois qu'on promet d'y retourner...
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@Lunarjojo : donc on ne peut pas te promettre la Lune !  :blbl:
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Il serait aussi bon de rappeler qu'actuellement, et en tenant évidemment compte de l'inflation, le budget de la NASA n'est inférieur que de 20% au budget de la NASA pendant la période 1961-1969. De quoi faire réfléchir...
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Space Opera a écrit:Il serait aussi bon de rappeler qu'actuellement, et en tenant évidemment compte de l'inflation, le budget de la NASA n'est inférieur que de 20% au budget de la NASA pendant la période 1961-1969. De quoi faire réfléchir...
C'est vrai (une moyenne de 3,8 Mds de dollars entre 1961 et 1969, ce qui donne 28 Mds $ actuels), mais je pense que l'on doit prendre la moyenne entre 1964 et 1969, quand le projet Apollo était vraiment en plein développement et dans ce cas, on a une moyenne de près de 5 Mds $, ce qui donnerait 37 Mds $ actuel, soit près du double du budget actuel. Pour rappel, 1961 est l'année du discours de JFK et point de départ du programme, avec un budget de la NASA de 750 millions de dollars, ce qui correspond à 5 Mds $ actuels.
Autre référence, avec près de 6 Mds $ en 1966, équivalent à près de 45 Mds $ (!) actuels, le budget de la NASA correspondait alors à près de 5% du budget total des USA et à près de 1% du PIB d'alors. Ramené au PIB actuel, un budget de la NASA de 1% du PIB équivaudrait à plus de 160 Mds $, OUCH!
Cela donne une idée de la priorité du projet à l'époque, par rapport au presque mépris dont la NASA souffre actuellement (en comparaison le Congrès, après avoir augmenté le budget de la défense de près de 30 Mds, veut 60 Mds supplémentaire (!), le portant à près de 600 Mds $ pour 2018!).
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Battre les soviétiques pour la course à la Lune pouvait se justifier à ce moment là, l'adversaire était de taille. Vous imaginez maintenant battre sur le fil Kim et sa DPRK et même en y ajoutant l'Iran, la Libye, l’Irak, et le Venezuela, pas de quoi exciter les foules et surtout le Congrès !
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Ne pas sous-estimer le programme chinois. Certes son objectif majeur actuel est sa station Tiangong 3, mais elle multiplie les appels du pied à coopération avec des pays émergents et même l'ESA reste ouverte à des propositions.
Ce n'est pas encore une vraie concurrence pour les USA dans la perspective d'un retour sur la Lune, mais d'une part ce n'est ni encore formellement décidé de leur côté (ni financé) et d'autre part les chinois progressent vite (programme de lanceurs lourds adaptés avec CZ-5 et CZ-9, missions robotiques avec gestion des communications, maîtrise des atterrissages de précision, etc ...) .... et pour peu qu'ils réussissent à s'adjoindre des partenaires ..... leurs ambitions peuvent croitre à la hauteur de leur immense pays.
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Atlantis a écrit:
Space Opera a écrit:Il serait aussi bon de rappeler qu'actuellement, et en tenant évidemment compte de l'inflation, le budget de la NASA n'est inférieur que de 20% au budget de la NASA pendant la période 1961-1969. De quoi faire réfléchir...
C'est vrai (une moyenne de 3,8 Mds de dollars entre 1961 et 1969, ce qui donne 28 Mds $ actuels), mais je pense que l'on doit prendre la moyenne entre 1964 et 1969, quand le projet Apollo était vraiment en plein développement et dans ce cas, on a une moyenne de près de 5 Mds $, ce qui donnerait 37 Mds $ actuel, soit près du double du budget actuel. Pour rappel, 1961 est l'année du discours de JFK et point de départ du programme, avec un budget de la NASA de 750 millions de dollars, ce qui correspond à 5 Mds $ actuels.
Autre référence, avec près de 6 Mds $ en 1966, équivalent à près de 45 Mds $ (!) actuels, le budget de la NASA correspondait alors à près de 5% du budget total des USA et à près de 1% du PIB d'alors. Ramené au PIB actuel, un budget de la NASA de 1% du PIB équivaudrait à plus de 160 Mds $, OUCH!

Comparer un budget en dollars constant est certes intéressant, mais cela ne donne pas toute la mesure adéquate pour une aventure technologique. deux exemples: le coût d'un avion actuel est pour moitié celui de l'informatique embarquée. En 1966, combien coûtait les automatismes embarqués? On voit aujourd'hui que les nouveaux avions de chasse demandent des budgets pharamineux. En proportion, était-ce le cas en 1966? Cette approche des budgets en dollars constants est insuffisante prise indépendamment des évolutions technologiques et surtout de leur coût.

Cordialement
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