MarsSurfaceWanderer a écrit: Je dis seulement que l'ESA aura acquis des données et donc une petite expérience qu'elle devra réutiliser pour la mission 2018. Donc elle ne dira pas aux Russes : "faites comme bon vous semble", elle aura quelques recommandations, voire exigences. Je ne faisais que me soucier de la façon dont ils réagiraient, car il me semble que les Russes ont plutôt l'habitude d'avoir le leadership des missions qu'ils mettent en place, ce qui ne sera pas le cas ici
Les deux agences ont intérêt à ce que la mission soit un succès. Que cela concerne lle vol Terre/Mars, la phase d'atterrissage, ou le fonctionnement du rover au sol, le relais des transmissions etc .....
Il y aura forcément un chef de projet de l'une des agences pour telle ou telle partie, qui pilotera une -au moins - équipe d'ingénieurs dans un labo (ou une entreprise) d'un des pays. Il y aura aussi des visites de délégations d'ingénieurs de l'autre agence qui se feront transmettre les documents, inspecteront les ateliers, poseront leurs questions, etc ....
Il faut que cela marche dans les deux sens. Avec comme je l'ai dit des "commissions de conciliation" si un point reste pas clair, non résolu car pas de consensus trouvé.
MarsSurfaceWanderer a écrit:
(on a beau dire que c'est une coopération, c'est l'ESA qui a mis en place les missions et qui garde donc une patte dessus ; Roskosmos a "juste" joué les sauveurs).
Ton point de vue sur les modalités (et la terminologie à utiliser) évoluera peut-être lorsque les équipes s'engageront à plein dans le travail.
MarsSurfaceWanderer a écrit: montmein69 a écrit:Et un démonstrateur "passif" ce n'est pas pour autant un module d'atterrissage avec rétro-fusées comme il en faudra un pour poser le rover.
Le démonstrateur de 2016 n'est pas du tout passif ! :roll: Il utilise des rétrofusées et pas uniquement un parachute. Ce n'est pas pour se faire plaisir que l'EDM de 2016 est construit avant le rover 2018.
Merci d'avoir corrigé mon erreur. Je pensais que vu la masse de l'engin, une descente sous parachutes pourrait être suffisante (donc déjà tester le bouclier de rentrée, puis l'ouverture des parachutes, les transmissions de télémétrie .... ce qui aurait déjà permis de valider certains concepts). Tant mieux si on voit des rétro-fusées européennes fonctionner. Mais je pense que les russes auront aussi leur mot à dire sur ce genre d'équipement.*
MarsSurfaceWanderer a écrit:
Nous sommes d'accord. ;)
Elle est pas belle la vie ?
* N'oublions pas que les caspules habitées Soyouz en utilisent depuis quelques dizaines d'années, et que le nouveau vaisseau PTK est en phase de mise au point. N'ont-ils pas utilisé ce type d'équipement aussi pour des sondes lunaires (même si cela remonte à quelques années) ?