- le parachute a été éjecté 15 s trop tôt.
- les propulseurs n'ont fonctionné que 4 à 5 s.
- Il s'est écoulé 19 s entre la coupure prématuré des propulseurs et la perte de communication.
fab37toto a écrit:Il s'est écoulé 19 s entre la coupure prématuré des propulseurs et la perte de communication.
Thierz a écrit:fab37toto a écrit:Il s'est écoulé 19 s entre la coupure prématuré des propulseurs et la perte de communication.
Ce pourrait bien être le temps entre l'arrêt de la propulsion et le crash proprement dit... 19 secondes de chute libre.
Papy Domi a écrit:Je vois que l'on est bien informé à Tours
Tu as bien deviné. A une aussi faible densité et compte-tenu des effets thermiques qui perturbent également ce genre de mesure, elle n'aurait pas été assez précise pour contrôler la séquence. Le bon vieux radio-alti (basé sur la réflexion des ondes radars par le sol) utilisé sur Curiosity est lui même bien plus précis mais ne fonctionne qu'une fois le bouclier éjecté (cf la séquence Curiosity dispo partout) et si l'assiette est correctement maintenue pendant la descente.MrK a écrit:...
Question naïve : le module était-il équipé d'instrumentation aéro (type tube de pitot) pour suivre la dernière partie de sa descente ? A moins que ce genre de mesure n'ai aucun sens en atmosphère martienne.
Spoutnik51 a écrit:fab37toto a écrit:Quelques infos :
- le parachute a été éjecté 15 s trop tôt.
- les propulseurs n'ont fonctionné que 4 à 5 s.
- Il s'est écoulé 19 s entre la coupure prématuré des propulseurs et la perte de communication.
D'où sortent ces informations ? :scratch:
BBspace a écrit:Tout cela me rend plus qu'admiratif de la réussite de l'atterrissage de Huygens sur Titan il y a plus de dix ans...
Il me semble que l'utilisation de parachutes (notamment de parachutes supersoniques imposés par la faiblesse de la densité de l’atmosphère martienne) est à la source d'une bonne partie des échecs d'EDL martiennes. Aucune EDL martienne n'a jamais été tenté en purement propulsif ? Surtout qu'après aérofreinage il ne reste que quelques Machs à neutraliser à ma connaissance, là pour Schiaparelli il restait 1700 km/h, c'est à dire 472 m/s avant ouverture des parachutes.vador59 a écrit:...Ici on est dans une atmosphère ténue: trop dense pour se passer de parachutes; pas assez pour s'en contenter. Ce n'est pas le même genre de défi.
Papy Domi a écrit:
Non je ne pense pas que cet échec, s'il est définitivement avéré qu'il provienne des rétro-fusées, doivent remettre en cause notre coopération avec la Russie. Ce serait à mon sens une grave erreur.
Il me semblait que les rétro-fusées étaient dérivées de modèles utilisés sur Ariane 5...Arckalypse a écrit:Papy Domi a écrit:
Non je ne pense pas que cet échec, s'il est définitivement avéré qu'il provienne des rétro-fusées, doivent remettre en cause notre coopération avec la Russie. Ce serait à mon sens une grave erreur.
C'est Roscosmos qui a fourni les retro fusées ? Il me semblait que leur participation sur cette mission se limitait aux lanceurs proton ?
fab37toto a écrit:Quelques infos :
- le parachute a été éjecté 15 s trop tôt.
- les propulseurs n'ont fonctionné que 4 à 5 s.
- Il s'est écoulé 19 s entre la coupure prématuré des propulseurs et la perte de communication.
BBspace a écrit:Il me semblait que les rétro-fusées étaient dérivées de modèles utilisés sur Ariane 5...Arckalypse a écrit:
C'est Roscosmos qui a fourni les retro fusées ? Il me semblait que leur participation sur cette mission se limitait aux lanceurs proton ?
Arckalypse a écrit:Si c'est le cas, je vois pas ce qu'on pourrait bien reprocher aux russes, si leur participation s'est bien limité aux lanceurs et étant donné que ceux ci ont fait le job, y a rien à redire.
On aura d'ailleurs peut être plus de réussite avec l'atterrisseur russe. Hé Hé ! :D
Hadéen a écrit:BBspace a écrit:
Il me semblait que les rétro-fusées étaient dérivées de modèles utilisés sur Ariane 5...
Ah bon ? Lesquelles ? Le SCA des versions G - GS - ES ?
BBspace a écrit:Hadéen a écrit:
Ah bon ? Lesquelles ? Le SCA des versions G - GS - ES ?
Je ne retrouve pas la source pour l'instant. Il me semblait qu'il s'agissait du système de contrôle d'attitude de l'ESC-A. A vérifier.
Ce qui est sûr, c'est que les techniciens cannois de TAS doivent être dans leurs petites souliers... comme ont du l'être les concepteurs (allemands ?) des dispositifs d'ancrage au sol de Philae... Il ne s'agit pas de les accabler, mais d'utiliser l'expérience acquise pour travailler sur un nouvel engin. Mais quand ?
BBspace a écrit:Hadéen a écrit:
Ah bon ? Lesquelles ? Le SCA des versions G - GS - ES ?
Je ne retrouve pas la source pour l'instant. Il me semblait qu'il s'agissait du système de contrôle d'attitude de l'ESC-A. A vérifier.
Ce qui est sûr, c'est que les techniciens cannois de TAS doivent être dans leurs petites souliers... comme ont du l'être les concepteurs (allemands ?) des dispositifs d'ancrage au sol de Philae... Il ne s'agit pas de les accabler, mais d'utiliser l'expérience acquise pour travailler sur un nouvel engin. Mais quand ?
Mustard a écrit: (...) et en meme temps je me dis qu'on n'a peut etre pas beaucoup de chance ... encore une fois.