Suite à des débats sur le forum autour d'une série de SF diffusée en ce moment en Amérique du Nord (je vous laisse deviner laquelle ;)), je me suis penché sur les documents traitant de la propulsion impulsionnelle à fission et à fusion que j'ai mis en ligne il y a quelques années.
Je suis parti sur la base que des accélérations de l'ordre de 0,2 à 0,4 g ouvrirait largement le système solaire à des transactions relativement rapide. Mais quels dispositifs permettraient de telles performances ?
C'est là que je me suis souvenu de ce papier :
Mini-Fission-Fusion Explosive Devices (Mini-Nukes) for Nuclear Pulse Propulsion
dont on avait discuté il y a quelques années sur le forum dans le sujet (j'avais fusillé le concept sur la base d'une "analyse" un peu rapide du papier, comme vous pourrez le constater dans le lien ci-dessous) :
Micro-ORION : simpler, cheaper, faster ?
Or en relisant le papier, je me suis rendu compte que l'auteur du papier, pour des raisons certainement conservatives n'évalue l'énergie libérée que sur la base des réactions de fission à raison d'une proportion de 10 % du matériaux fissile "utilisé", pourtant, la fission du noyau de 239Pu ou 235U devrait provoquer la fusion au moins partielle de l'enveloppe de DT.
Enfin, il propose en page 5 de remplacer le pusher inerte qui contient l'enveloppe de DT par un pusher d'Uranium naturel, ce qui permettrait de réduire encore la masse d'explosifs conventionnels provoquant l'implosion tout en augmentant l'énergie totale libérée...
Ce serait ainsi à la louche non pas l'équivalent de 4 t de TNT pour 50 kg de masse totale, mais facilement l'équivalent de dizaines de tonnes de TNT pour une masse près de deux fois plus faible, au bas mot c'est une Isp de 20 000 s qui serait envisageable. Et comme ce genre de dispositifs permets de forts rapports poussée sur poids, un engin doté de ce genre de propulsion pourrait même décoller depuis la Lune ou même Mars et permettre des transactions relativement rapides dans le système solaire... Le tout sans les inconvénients de son grand frère Orion des années 50-60 abandonné pour cause d'impacts radioactifs trop important des charges décakilotonniques qu'il aurait dû utiliser. Il ne serait pas non plus nécessaire d'utiliser des matériaux nucléaires exotiques comme le projet Mini-Mag Orion.
Naturellement tout ce ceci ne serait pas pour demain...
Qui pourrait se pencher sur ces aspects du papier ?
Je suis parti sur la base que des accélérations de l'ordre de 0,2 à 0,4 g ouvrirait largement le système solaire à des transactions relativement rapide. Mais quels dispositifs permettraient de telles performances ?
C'est là que je me suis souvenu de ce papier :
Mini-Fission-Fusion Explosive Devices (Mini-Nukes) for Nuclear Pulse Propulsion
dont on avait discuté il y a quelques années sur le forum dans le sujet (j'avais fusillé le concept sur la base d'une "analyse" un peu rapide du papier, comme vous pourrez le constater dans le lien ci-dessous) :
Micro-ORION : simpler, cheaper, faster ?
Or en relisant le papier, je me suis rendu compte que l'auteur du papier, pour des raisons certainement conservatives n'évalue l'énergie libérée que sur la base des réactions de fission à raison d'une proportion de 10 % du matériaux fissile "utilisé", pourtant, la fission du noyau de 239Pu ou 235U devrait provoquer la fusion au moins partielle de l'enveloppe de DT.
Enfin, il propose en page 5 de remplacer le pusher inerte qui contient l'enveloppe de DT par un pusher d'Uranium naturel, ce qui permettrait de réduire encore la masse d'explosifs conventionnels provoquant l'implosion tout en augmentant l'énergie totale libérée...
Ce serait ainsi à la louche non pas l'équivalent de 4 t de TNT pour 50 kg de masse totale, mais facilement l'équivalent de dizaines de tonnes de TNT pour une masse près de deux fois plus faible, au bas mot c'est une Isp de 20 000 s qui serait envisageable. Et comme ce genre de dispositifs permets de forts rapports poussée sur poids, un engin doté de ce genre de propulsion pourrait même décoller depuis la Lune ou même Mars et permettre des transactions relativement rapides dans le système solaire... Le tout sans les inconvénients de son grand frère Orion des années 50-60 abandonné pour cause d'impacts radioactifs trop important des charges décakilotonniques qu'il aurait dû utiliser. Il ne serait pas non plus nécessaire d'utiliser des matériaux nucléaires exotiques comme le projet Mini-Mag Orion.
Naturellement tout ce ceci ne serait pas pour demain...
Qui pourrait se pencher sur ces aspects du papier ?