jassifun a écrit: Il y a plein de choses moins chères et plus utiles qu'Artemis (une superconstellation de monitoring du changement climatique par exemple). Si c'était le seul critère, Artemis aurait disparu depuis longtemps.
disons plusieurs missions de retour d'échantillons martiens en différents points de la surface, ou un orbiter pour chaque géante gazeuse, ou un super James Webb et on serait dans un ordre de prix comparable.
Si on parle de "substituts" possibles à Artemis il y aurait probablement une phase "décroissante" des missions lunaires :
Par exemple on se contenterait de missions courtes sur la Lune disons d'une durée d'un mois, c-a-d que le projet de station permanente serait mise en sommeil.
Cela permettrait aussi d'explorer d'autres zones que le pôle sud.
Rien n'empêcherait des missions privées comme AXIOM ou autres de continuer leurs projets. Ce serait financé par des investisseurs qui se débrouilleraient pour "exploiter" ce qui, sur/dans notre satellite, les intéresserait . Des sociétés de transport leur permettrait d'effectuer des transports de matériels, de personnel. A voir aussi s'ils "loueraient" à la NASA des séjours dans la Gateway si cela correspond à leurs besoins.
Les missions lointaines vers Mars et au-delà ne me paraissent pas forcément "le Graal" pour inciter les "populations" (je parle du grand public) à accepter le financement public si la NASA se retrouve dans un contexte de "serrage de ceinture". Seraient plus probablement acceptées des missions ayant un impact sur la vie sur Terre, sans que j'ai d'idée bien précise sur leur nature différente de ce qui se fait déjà (constater ce qui se dégrade).
La proposition d'une " superconstellation de monitoring du changement climatique" je ne sais pas trop ce que cela peut recouvrer ?
Les habitants seraient probablement d'accord sur des activités spatiales pouvant si ce n'est résoudre intégralement un problème majeur, du moins apporter des améliorations, et non pas seulement surveiller (ce qui existe déjà avec des techniques qui s'améliorent)
Mais la réalisation ne devrait pas être "titanesque" ou trop futuriste, et nécessiter une longue durée d'installation (donc beaucoup de temps avant de voir des résultats concrets)
De toute façon la motivation profonde, c'est que le smartphone capte partout et que l'emplacement des contrôles radars soit bien signalé.