fredB a écrit:Je confirme. Il y a quelques années, le CNES lâchait des ballons stratosphériques depuis Aire sur l'Adour et Gap, maintenant, il ne peut plus lâcher ce type de ballon sur notre territoire.
Les vols de ballons français se font, hors mission spéciale, depuis Kiruna, en Suède.
La raison est principalement l'impossibilité de garantir la sécurité des populations concernant l’atterrissage de la nacelle et de l'enveloppe du ballon.
Voilà justement ce que j'avais écris à ce sujet lors du saut-record de Baumgartner.
Selon RedBull, la capsule a atterri en très bon état (bien que je supposais précédemment un atterrissage un peu brutal, vu l’état de sa base). En fait, 7 couches composée de différents materiaux permettent un écrasement de la capsule à sa base. C'était plus que suffisant pour protéger l'intégrité de la capsule.
Peu de temps après que Felix Baumgartner se soit posé en toute sécurité l'équipe de contrôle de mission avait déterminée que le ballon et la capsule étaient à la verticale d’une zone libre appropriée pour déclencher une séparation ballon-capsule (La photo ci-dessous montre bien que la phase d’ascension n'a pas été que verticale, le ballon à tout de même fait de la distance entre le site d'envol et les 128000fts). Effectivement la zone de posé se devait d’être dégagée voir inhabitée, avant toute opération de largage.
Une fois le largage effectué, le parachute de la capsule, incorporée entre la capsule et le ballon, a immédiatement été déployé. Une équipe de douze personnes étaient en attente pour récupérer le matériel (ballon/capsule). La trajectoire de vol des deux principales pièces (ballon+capsule) a été suivie par le météorologue Don Day, durant toute leur phase de déscente. D’abord par un suivi visuel par l'intermédiaire de systèmes optiques basés au sol, puis par des trackers GPS. Au finale l'équipe de récupération était à moins de 300 mètres de la capsule lorsqu’elle avait atterri.
L'équipe croit d’ailleurs avoir entendu Baumgartner briser le mur du son. «Nous avons entendu un bruit comme un bang supersonique», a déclaré Jon Wells. "Beaucoup d'entre nous sont issus de milieux aéronautiques et nous nous étions alors tous regardés les uns les autres, pratiquement dans l'incrédulité la plus totale. Il s’agissait bien du mur du son. "
http://www.redbullstratos.com/blog/post/33775435830
C'est donc bien cela, entre zones habitées et trafic aérien soutenu (N-S et E-O), la France soutiendrait la conquête spatiale (pour reprendre ce que contredisait M.Fournier), mais n'a pas les moyens techniques permettant de satisfaire cet homme.