Pilotage de la navette

En cas de problème et/ou de nécessité, quelle action peut avoir l'homme pendant le décollage et la rentrée de l'atmosphère (hors aterrissage) du shuttle ?

Donc pendant le début du décollage, ce qu'ils peuvent faire c'est appuyer le bouton rouge pour tout larguer et revenir se poser ?

Astrogreg a écrit:Donc pendant le début du décollage, ce qu'ils peuvent faire c'est appuyer le bouton rouge pour tout larguer et revenir se poser ?

Exactement mais la navette doit quand même être à une certaine altitude . :D

Le problème c'est bien ça: si quelque chose va mal au début c'est foutu même s'il y a pas d'explosion comme c'est arrivé. J'ai toujours trouvé qu'ils étaient gonflés d'avoir dû ignorer ce problème.

La navette est dangereuse dans sa conception même, au-delà même des problème avec la mousse qui tombe au décollage.

D'ailleurs les deux catastrophes qui ont eu lieu l'ont été aux deux moments où la navette est dangereuse: décollage et traversée des couches denses de l'atmosphère au retour.

Mais il est bien possible de tout larguer une fois arrivé à une certaine altitude, je veux dire avant d'aller se poser de l'autre coté de l'Atlantique ?

Oui, il me semble que c'est quand il y a un problème de SSME ,si la navette peut revenir elle se retournera, attendra une certaine altitude ( genre je sais plus moi : 60 km) puis elle va plané jusqu'à une piste de secours au KSC.

Dosage a écrit:Oui, il me semble que c'est quand il y a un problème de SSME ,si la navette peut revenir elle se retournera, attendra une certaine altitude ( genre je sais plus moi : 60 km) puis elle va plané jusqu'à une piste de secours au KSC.

Tout à fait. A une certaine altitude (à vérifier dans bouquin) elle pivote sur elle-même pour pousser à l'opposer à revenir se poser au KSC. Cette procédure devait être testé sur STS-1, mais Young l'a refusé car il la trouvait trop dangereuse. Marrant cette réflexion, considérant que c'est une procédure possible de la navette ;).

Au début du programme, la procédure RTLS, retour au site de lancement pouvait être utilisé de l'instant T0 à + 4 mn. Après l'accident de Challenger, on s'est vite rendu à l'évidence, pendant la phase propulsé par les SRB, il n'y avait aucun moyen de sauver l'Orbiter et l'équipage, le RTLS ne pouvait se faire qu'après le largage des boosters.

http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_US/shuttle/missions/mission_type_procedures_secours.htm

Cette manoeuvre, digne d'un vol de la PAF est très complexe et au dires des pilotes ne pourrait jamais être tenté et surtout se réussirait pas, causant la perte du véhicule et son équipage.

Lien sur le RTLS en vidéo
http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_US/shuttle/missions/sts_rtls.mpeg

les roues sont telle prévues a cette effet?, imaginons que pendant sts124 la manoeuvre sois faite, les roues supporterons t'elle le poids de kibo en plus de celui de la navette ?

La CU possible en retour c'est (si ma mémoire est bone) autour de 8-10 tonnes .....

Ce qui n'a jamais été réalisé d'ailleurs ... :suspect:


D'ailleurs a-t-on une idée des (plus lourdes) charges ramenées sur terre par la navette :?:


PS : maintenant que j'écris ca , je me dis que je me trompe avec mon 8-10 tonnes ...... :shock: Combien fait le Spacelab :?:


Bon m'en vais allez voir ca !