On ne doit en effet pas tirer de conclusion prématurée d'un niveau de précision sur un seul atterrissage, pour lequel la chance a pu jouer.ReusableFan a écrit:Mustard a écrit:La précision de 70cm pour ce retour là me parait un peu hasardeux car on a bien vu que ça n'a pas toujours été le cas, précédemment les lanceurs était souvent quelques mètres à côté du centre. il faut aussi noter la houle qui peut faire un peu bouger le point centrale.
On pourrait parler de 70cm de précision si on atteignait à chaque fois cette valeur mais j'ai plutot l'impression que la précision c'est 0 à 4m environ, et que cette fois ci la chance a fait qu'on a été très proche du centre.
Oui c'est tout à fait vrai. Ma Falconophilie brouille mon sens critique. Laissons les statistiques évoluer au fur et à mesure des vols. Ce qui est bien avec SpaceX, c'est qu'il y en a souvent. (voilà ça me reprend)
Il y a plusieurs paramètres et en particulier la météorologie et la houle. Mais il est à observer que ce résultat plutôt meilleur que d'habitude est intervenu alors que la charge utile à satelliser était faible au regard de la puissance du lanceur.
Si la même observation pouvait être faite plusieurs fois dans des circonstances comparables (encore que l'on puisse souhaiter à SpaceX de ne pas se retrouver à nouveau obligé de lancer une si petite charge isolée), alors on pourrait commencer à en déduire a contrario que la précision s'amoindrit si la charge augmente et si le lanceur s'approche des limites de ses capacités. Autrement dit, que la technologie de récupération de l'étage de SpaceX est en général précise, mais que cette précision peut décroître quand les objectifs de charge à satelliser ont été ambitieux.